A l’instar de l’aéronautique et du numérique, le secteur de la construction et des travaux publics cherche lui aussi à se féminiser. Ces secteurs d’activité, à forte majorité masculine, s’efforcent petit à petit de rattraper leur retard concernant la féminisation de leurs effectifs.
Nous avons voulu retracer pour vous la place de la femme dans ce secteur ambitieux mais non moins périlleux du BTP. Tous nos chiffres proviennent de la FFB – Fédération Française du Bâtiment.
C’est indéniable, la féminisation du secteur du bâtiment est en progression constante. Progression lente, mais progression évidente, comme le montre le graphique ci-dessous :
La part des femmes dans les effectifs augmente chaque année et à tous les niveaux de responsabilité : ouvrières, techniciennes, ingénieures, conductrices de travaux, chargées d’affaires, mais également et surtout : chefs d’entreprise. Ainsi, dans l’entrepreneuriat, plus d’une entreprise sur deux est dirigée ou co-dirigée par une femme.
Il y a quelques semaines, nous avions rencontré Pauline Mispoulet, PDG du réseau Gesec, qui nous donnait sa vision de femme en tant que chef d’entreprise au sein d’un réseau essentiellement composé d’hommes.
Malgré une diversification des métiers dans le secteur du BTP, les entreprises du secteur peinent à recruter des femmes. Selon le directeur du Pôle-Emploi Gironde, « la construction n’attire que 3 % des demandeuses d’emploi ». L’idée est de casser les préjugés qui stagnent au-dessus de ce secteur d’activité très masculin pour permettre aussi aux femmes de s’imposer.
Les femmes ne doivent plus hésiter à s’orienter, à se former et à se positionner sur ces métiers du BTP, y compris sur des postes à responsabilités. Des écoles spécialisées comme la ESJDB (http://www.esjdb.com) forment à la direction, au management et à la gestion d’entreprise du BTP.
Les opportunités économiques dans le secteur du BTP et de la construction sont nombreuses. Quel que soit le contexte économique, le bâtiment continue à recruter environ 60.000 personnes par an pour remplacer les nombreux départs en retraite et pour faire face aux nouveaux marchés (économies d’énergie, accessibilité…). Ce sont autant d’opportunités d’emplois pour les femmes.
L’entreprenariat devrait aussi offrir des perspectives intéressantes au public féminin. D’ici 10 ans, 50% des chefs d’entreprise du bâtiment seront partis à la retraite. Il y a donc de belles places à prendre pour les femmes qui souhaitent se former pour créer ou reprendre une entreprise.