Réseau Gesec : comment passer d’une idée à un projet grâce à l’intelligence collective

22 janvier 2018 -

Témoignages

Offrir à ses clients une proximité et une solidarité pour les faire grandir, voici l’objectif du réseau Gesec, présent partout en France. L’intelligence collective est le moteur de ce réseau, ce qui permet à ces PME membres, une croissance plus rapide.

Nous avons rencontré Pauline Mispoulet, PDG du réseau Gesec, qui nous présente sa vision d’entreprise et ses conseils pour entreprendre. 

 

pauline mispoulet gesec Pauline, pouvez-vous vous présenter brièvement et nous parler du Gesec ?

Je suis Pauline Mispoulet, j’ai 47 ans et 2 enfants. Je suis rentrée au Gesec en 1995 à l’âge de 25 ans. Au départ, je voulais y rester 2 ans. J’y suis depuis 22 ans et je suis maintenant Présidente Directrice Générale.

Le Gesec a été fondé en 1970 par Monsieur Pierre Chapon, père fondateur dont le siège social est basé à Saint Avertin, en Indre et Loire. Le Gesec est un groupement d’entreprises qui réunit 350 PME dans les domaines de la maintenance et des travaux (chauffage, traitement d’air, plomberie, électricité, climatisation) et qui s’adresse à différents types de clients : particulier, service public, secteur tertiaire, bureau d’études, architecte, collectivité.

Pour faire simple, il s’agit d’un groupement d’intérêt économique (GIE) qui représente 1,3 Milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 9 000 collaborateurs.

Nous avons voulu créer un écosystème de partage où l’on mutualise tous les services d’expertise, qui manquent cruellement aux petites structures : marketing, communication, gestion, juridique, RH, technique etc. C’est cette dynamique de réseau qui permet aux dirigeants d’entreprises d’échanger sur leurs bonnes pratiques et de rendre des projets impossibles seuls, envisageables à plusieurs.

Nous sommes membre du réseau Entreprendre, qui contribue à la création d’emploi et l’émergence de PME en France et à l’international. Grâce à ce réseau, nous parvenons à aider et soutenir les jeunes entreprises à se développer.

 

Quelle importance donnez-vous à l’intelligence collective ?

La coopération, l’entraide et le partage font partie de notre génétique. Je suis à la tête d’une entreprise partagée. Je prône l’intelligence collective pour faire de chaque idée un projet réel.

Toute mon équipe intervient de manière très pédagogue pour accompagner chaque entreprise dans ses différents projets. Toutes les entreprises n’ont évidemment pas les mêmes moyens (financiers, humains, matériels). C’est pour cette raison qu’elles ont besoin d’un accompagnement adapté.

 

Citation 2 entreprendre Gesec intelligence collective

 

Le digital est-il au cœur de votre métier ?

Nous sommes résolument tournés vers le digital. Au Gesec, nous mettons un point d’honneur à nous servir des transformations digitales comme une opportunité et non comme une menace. Le numérique peut nous aider à aller très vite, mais il ne faut pas faire d’erreur de trajectoire, sinon c’est du temps de perdu.

 

Avez-vous eu des craintes lorsque vous avez rejoint le Gesec ? Votre jeune âge et le fait d’être une femme vous ont-ils effrayée ?

C’est vrai que succéder au père fondateur, c’est un peu effrayant et pas facile, surtout dans le secteur du bâtiment où il y a 98% d’hommes. J’avais 32 ans lorsque j’ai repris le poste de PDG, j’étais enceinte, et je n’avais aucune qualification d’ingénieure.

Pour autant, je ne me suis jamais dit que je n’y arriverai pas. J’ai fait du mieux possible pour toujours comprendre les hommes, sans craindre cette majorité masculine, et ne pas utiliser le fait d’être une femme pour quelque raison que ce soit.

Ce n’était pas gagné d’avance, mais je n’ai jamais masqué mes lacunes. Hormis ces quelques points, je n’ai pas vécu d’obstacles en particulier du fait d’être une femme.

 

Citation entreprendre gesec

 

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui veulent se lancer dans l’entreprenariat ?

Mon premier conseil serait de ne pas avoir de complexe, ni d’infériorité, ni de supériorité. Ensuite, je dirais qu’il faut toujours essayer de comprendre l’autre, femme ou homme. Je pense que l’entreprenariat est aussi une question de force mentale. Les femmes ont parfois un mental plus fragile, une sensibilité relationnelle plus développée.
Enfin, je conseillerais de se faire confiance et savoir lâcher-prise.  

 

Merci beaucoup Pauline pour cet interview.

 

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